|
Extract from the biography of my father Jean-Rock Potvin A soul from Purgatory comes to request Masses
The passing away of Albert Fortin Mario was born on the 7th of September 1950; following two years of parish life and complete happiness. This occurred on the 2nd of November 1950. During the year 1948, a cousin of Noella named Albert Fortin, died in a car accident that occurred at Chambord, not too far from Desbiens. The car he was travelling in was hit by a train and there were 4 casualties. I knew Albert Fortin very well. We worked as log-cutters during the Winter months. We had always been very good friends. Noella asked me if we were going to have a Mass said for the repose of his soul. I replied: "No, if he needs one, he'll come and request one from me." I said this very nonchalantly without even thinking as to what I had just said. And that was it, we didn't discuss it any more. He died in June or July of 1948. A little more than two years had passed. Our room was on the second floor. During the night between All Saints' Day and All Souls' Day which is the 2nd of November, Noella and I were awakened by something undefinable, something which we could not explain. Mario, 2 month's old, was sleeping in a bed right beside Noella. All of a sudden we heard an unwonted noise coming from a small electric stove that Noella used to warm up the baby's milk bottle during the night.. The noise sounded like someone plucking a violin string. We could not hear the noise caused by the plucking, but only the sound emanating from it. It was something very odd, strange, that we had never heard before. I said to my wife: "Listen, we have never heard anything like this before." After several such demonstrations on the stove, the same thing occurred under the baby's bed, which had a metal bed spring. For several minutes and many times, we heard a whistling sound coming from the metal bed spring, without hearing the plucking done to the metal bed spring. We were not scared. It was unexplainable. All the lights were on, and we looked for an answer to this unexpected phenomenon. Then, Mario made a sound as if someone had touched him. Then, I thought of Albert Fortin and the requests for Masses. I told him: "O.K. I'll go tomorrow and have a Mass said for you." Then there was complete silence in the room. I told him: "Nevertheless, I don't want my wife to know about it, nor for you to touch my son. They are completely out of all this. You shall deal only with me. Albert, I said, I've known you very well, I shall never be scared of you." Those phenomenons kept on for 10 years And we continued with our lives. This was the 2nd of November 1950. And this kept on for close to ten years. I built a house at the corner of 1291 Hebert and Desbiens Streets; and many a times I got requests for Masses from Albert. I bricked my house in 1958 and, even then, I could still hear hard blows on the wall of my bedroom. I would wake up and I would ask Noella if she had heard anything. She always replied no. I said to Albert: "If you damage my brick wall you will get no further help from me." At another time, I heard a massive blow on the floor which caused the candelabrums to sway in the house. One time, I flicked the lights on to see if the children had heard anything. They were all sleeping soundly. Around 1960, I woke up and I sat up in my bed. I said to myself, this is not normal, something will happen. All was quiet. There were no cars travelling on the road. All of a sudden, sitting quietly in my bed, I saw somewhat of a white cloud landing on the pavement in front of the house of Robert Desbiens, my third neighbour. This kind of whitish cloud started to walk towards my house. It walked slowly at first. Once in front of my house, it proceeded on the sidewalk which leads to the stairs of my veranda. And, this whitish cloud entered into my bedroom. It was undefinable. My ears were somewhat plugged, I was incapable of making any movements. It was an apparition, I would say a cornering apparition that filled the whole room. Before telling him that I would be having a Mass said for him in the morning, I waited a bit to be sure that it was definitively Albert.. And then, after having promised him his Mass, I was assuredly told that this would be the last time that he would visit me. And this was the very last time. Never after this date did I experience an unwonted thing that could make me think that Albert needed Masses. After all this, I've kept a great devotion towards the Souls in Purgatory by having Masses said for them, sometimes as many as thirty consecutive Masses said for one soul during one month. I do not advise any one to invite a soul in Purgatory to come and ask you for Masses. It can come very quickly, you can be sure. End of the Extract
************************************************************************ Extrait de la biographie de mon père Jean-Rock Potvin
Une âme du purgatoire vient demander des messes
Il y avait deux ans que nous étions mariés Noëlla et moi.... Le décès d’Albert Fortin
Mario était né le 7 septembre 1950 après deux ans de vie commune et d’un bonheur sans faille. C’était le deux novembre 1950 le jour des morts.
Au cours de l’année 1948, un cousin de Noëlla nommé Albert Fortin était mort en automobile dans un accident de la route survenu à Chambord, non loin de Desbiens. L’auto dans laquelle il voyageait s’était fait frapper par un train et il y avait eu 4 morts.
Je connaissais très bien Albert Fortin. Nous étions allés dans les chantiers ensemble. On avait toujours été de très bons amis.
Noëlla m’a demandé si nous allions lui payer une messe pour le salut de son âme. Je lui répondis: “Non, s’il en a besoin, il viendra m’en demander.” Et cela sans penser aux conséquences de mes paroles. Et les choses en restèrent là.
Il était mort en juin ou juillet 1948. Cela faisait donc plus de deux ans.
Notre chambre était située à l’étage supérieur, au 2è. Dans la nuit entre la Toussaint et le jour des morts qui est le deux novembre, nous fûmes réveillés Noëlla et moi par quelque chose d’indéfinissable, que nous ne pouvions expliquer. Mario, âgé de deux mois, était couché à nos côtés, du côté de Noëlla dans un petit lit.
Tout-à-coup nous entendîmes un bruit insolite qui provenait du petit poêle électrique à deux ronds que Noëlla se servait pour faire chauffer le lait du bébé la nuit. C’était un bruit produit comme par le pincement d’une corde de violon. Nous n’entendions pas le bruit causé par le pincement, mais le son seulement qui s’en échappait. C’était quelque chose de très bizarre, de curieux, que nous n’avions jamais entendu. Je dis à ma femme: “Écoute bien, nous n’avons jamais entendu rien de pareil.”
Après plusieurs manifestations de ce genre, sur le poêle, voilà que la même chose se produit sous le petit lit du bébé, qui avait un sommier composé de lames en acier de un pouce de large.
Pendant plusieurs minutes et de nombreuses fois, nous entendîmes le son du sifflement des lames de ressort du lit, sans en entendre le pincement fait aux lames.
Nous n’avions pas peur. C’était inexplicable. Toutes les lumières allumées, nous cherchions une réponse à ce phénomène inattendu.
Ensuite, Mario se plaignait un peu comme si quelqu’un lui eut touché.
Là, j’ai pensé à Albert Fortin et à ses demandes de messes. Je lui ai dit: “O.K. j’irai demain te payer une messe.” Et tout retomba dans un silence complet. Je lui ai dit: “Cependant, je ne veux pas que ma femme en ait connaissance, ni que tu touches à mon fils. Eux sont complètement en dehors de tout ça. Tu n’auras affaire qu’à moi. Albert, je t’ai bien connu, jamais je n’aurai peur de toi.”
Les phénomènes continuèrent pendant 10 ans
Et la vie continua. C’était le deux novembre 1950. Et cela a continué pendant près de dix ans. Je me suis construit une résidence au 1291 sur la rue Hébert à Desbiens et combien de fois, j’ai eu des demandes de messes d’Albert.
J’ai posé ma brique à cette maison en 1958 et là encore, j’entendais des coups formidables sur le mur de ma chambre. Je m’éveillais alors en demandant à Noëlla si elle avait entendu quelque chose. Elle répondait toujours non. Je dis à Albert: “Si tu casses mon mur de briques, tu n’auras plus grand chose.”
Une autre fois, c’était un coup de masse épouvantable sur le plancher, qui faisait balancer les lampadaires dans la maison.
Une fois, j’allumai la lumière pour voir si les enfants avaient entendu quelque chose. Tous dormaient à poings fermés.
Vers 1960, je me suis réveillé et je me suis assis dans mon lit. C’est pas normal, il va se passer quelque chose, me dis-je. Tout était tranquille. Pas une auto ne passait sur la route.
Tout-à-coup, bien assis dans mon lit, j’ai vu une sorte de nuage blanc atterrir sur l’asphalte en avant de la résidence de Robert Desbiens, mon troisième voisin. Ce genre de nuage se mit en marche vers ma résidence. Il allait lentement pour commencer. Rendu en avant de ma maison, il prit le trottoir qui mène à l’escalier de ma galerie. Et, tout entra dans ma chambre. C’était quelque chose d’indéfinissable. J’avais les oreilles bouchées, incapable de faire un geste.
C’était une présence, je dirais accaparante qui remplissait toute la chambre. Avant de lui dire, je te paierai une messe demain, j’ai attendu une minute pour être sûr que c’était bien Albert.
Et là, après lui avoir promis sa messe, j’ai su d’une manière certaine que c’était la dernière fois qu’il venait. Et ce fut bien la toute dernière fois. Jamais je n’ai eu après cette date quelque chose d’insolite qui puisse me faire penser qu’Albert avait besoin de messe. Après cela, je gardai une grande dévotion envers les âmes du purgatoire en leur payant des messes et même des trentains. Ce n’est pas à conseiller d’inviter une âme du purgatoire à venir nous demander une messe. Elle peut revenir sans tarder, soyez-en sûr.
Fin de l'extrait
|
If I may use such an expression, an important matter concerning a soul
from Purgatory came to disrupt my life. Noella and I had been married for
2 years.